Les mauvaises habitudes alimentaires favorisent la malnutrition, les déséquilibres alimentaires et affaiblissent l’immunité de l’organisme. C’est en réalité un problème social lié à de mauvaises habitudes qui évoluent en fonction de l’âge, du sexe et des activités.
Dans tous les cas, une mauvaise nutrition ne doit pas être sous-estimée car elle peut entraîner des conséquences graves, surtout chez les sportifs.
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Plan de l'article
Mauvaises habitudes alimentaires : causes
De nos jours, les mauvaises habitudes alimentaires sont devenues la norme. Cela s’explique notamment par le fait que les modes de vie, la société et les habitudes de consommation ont considérablement changé. Avec moins de temps pour cuisiner et manger, l’industrie alimentaire s’adapte intelligemment à ces évolutions.
C’est ainsi que les fabricants et les restaurateurs proposent désormais aux consommateurs des produits savoureux, rapides à préparer et riches en calories. Outre la réduction des coûts de production et du goût, ces paramètres intègrent également l’utilisation de produits déconseillés pour la santé dans la fabrication des repas.
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En effet, ces derniers sont souvent trop sucrés, trop salés, trop gras ou contiennent de nombreux additifs nocifs. N’hésitez pas à consulter Meltonic pour la nutrition sportive bio. La tendance de consommation de masse a un grand impact sur la qualité des aliments. Elle conduit à consommer des aliments de mauvaise qualité et plus riches en calories que ce dont on a besoin.
Les conséquences d’une mauvaise nutrition
Une mauvaise nutrition peut entraîner une carence en nutriments importants, empêchant ainsi l’organisme de fonctionner correctement et affectant la santé. Ces carences peuvent dès lors toucher la santé physique, mentale et émotionnelle.
La carence en fer est la plus courante dans le monde, avec un tiers de la population mondiale. Elle provoque une anémie ferriprive qui entraîne des problèmes de production d’oxygène et de circulation sanguine adéquate.
En outre, les troubles cognitifs sont dus à une carence en nutriments tels que les vitamines A, B, C et E, le fer, le magnésium et les oméga-3, qui sont essentiels pour le système nerveux. Concernant la carence en vitamine D, elle contribue à la perte osseuse et à l’ostéoporose.
Les carences nutritionnelles rendent également le système immunitaire vulnérable et favorisent les maladies chroniques, le vieillissement cellulaire et cutané. D’autre part, une mauvaise nutrition encourage la croissance des cellules cancéreuses. Des études ont montré qu’une augmentation de 10 % de la consommation d’aliments transformés accroît le risque de cancer de 10 %.
Aussi, trop de graisses, trop de sucres et trop de protéines peuvent affecter le système digestif. Une répartition inégale des nutriments peut en effet provoquer la constipation, les ulcères d’estomac et le syndrome du côlon irritable. La consommation excessive d’aliments transformés, riches en calories et pauvres en nutriments favorise les maladies du foie, les calculs biliaires et la goutte.
Les effets d’une mauvaise nutrition peuvent également être émotionnels. En effet, les personnes n’ayant pas une alimentation saine sont plus stressées, anxieuses et dépressives.
Malnutrition et sport : une combinaison à éviter
Un corps qui s’entraîne plus de quatre fois dans la semaine à des besoins nutritionnels propre. La nutrition sportive doit donc être privilégiée pour atteindre les objectifs de performance. Elle joue aussi un rôle important dans la récupération suite à un effort physique.
Un apport en glucides à assimilation rapide est recommandé dans les 4 heures qui suivent l’entrainement pour reconstituer rapidement le glycogène. Il faut aussi un apport immédiat de protéines et d’acides aminés pour favoriser la réparation des muscles.