Le Chlamydia pneumoniae est une bactérie intracellulaire à Gram négatif disposant d’une paroi cellulaire extrêmement rigide. La chlamydia est catégorisée dans les infections transmises par les tiques. Il s’agit d’une co-infection de la maladie de Lyme. Chez les personnes qui sont infectées à la fois par la Borrelia et la Chlamydia, les symptômes augmentent de manière significative.
Plan de l'article
Les symptômes de la chlamydia
- Pneumonie/ laryngite/ bronchite/ pharyngite
- Rhinite
- Symptômes de l’asthme
- Arthrite
- Picotements dans différentes parties du corps
- Fatigue chronique
- Sensation de « brûlure » dans différentes parties du corps
- Maux de tête
- Brouillard cérébral
- Troubles psychiatriques
- Douleur testiculaire
- Démence
- Problèmes de pression sanguine
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Les moyens naturels pour traiter la chlamydia
Le traitement naturel de la Chlamydia repose principalement sur la compréhension du mécanisme d’action des infections dans notre corps. En fait, chaque micro-organisme se comporte différemment dans notre organisme et il faut considérer l’action des bactéries une fois que la Chlamydia s’installe. Celle-ci, comme pour d’autres agents pathogènes intracellulaires du groupe d’infections transmises par les tiques, envoie une cascade de cytokines. Or, ce sont les molécules qui permettent aux bactéries d’infecter et d’extraire les nutriments de leurs cellules hôtes. Afin d’arrêter le processus infectieux de la Chlamydia, il est primordial d’inhiber les cytokines.
Par ailleurs, l’infection à Chlamydia a également le pouvoir de saisir les réponses et les fonctions du système immunitaire pour les manipuler et les moduler afin qu’ils la servent. Heureusement qu’il est possible de restaurer le fonctionnement du système immunitaire grâce à l’efficacité de certaines herbes et plantes.
Dans le traitement des maladies bactériennes ou virales, on oublie souvent l’aspect très important de la protection des cellules dans les organes attaqués par les microorganismes. Le processus infectieux qui se déroule dans l’organe affecté provoque souvent des dommages importants ainsi que l’altération de ses fonctions. Par conséquent, les symptômes de la maladie s’aggravent et les dégâts persistent longtemps après que le patient soit guéri. Voilà pourquoi, on doit envisager la protection des cellules des organes en cas d’infection. Pour le cas de la Chlamydiose, une attention particulière doit être portée sur la protection de l’appareil de Golgi, des mitochondries, des muqueuses, du cœur, des poumons, de la rate, du cerveau et des reins.
L’un des protocoles les plus populaires et en même temps les plus efficaces pour le traitement naturel de la Chlamydia est le protocole Buhner. Il comprend la régulation immunitaire, la perturbation de la cascade des cytokines, l’action antibactérienne et la protection des organes et des tissus infectés.
- Les herbes et les vitamines utilisées dans le protocole Buhner sont :
- L’épine-vinette
- La calotte chinoise
- Salvia miltiorrhiza
- L’Ashwagandha (ginseng indien)
- La réglisse
- Le cordyceps
- Le Bidens
- La vitamine A
L’épine-vinette et la scutellaire chinoise (scutellaire du Baïkal) sont principalement des herbes antibactériennes.
Le rétinol, principal métabolite de la vitamine A, a pour fonction d’inhiber les infections des cellules endothéliales et épithéliales.
L’inhibition de la cascade de cytokines (molécules d’informations qui facilitent le processus d’infection bactérienne et l’acquisition des nutriments de l’hôte) est principalement influencée par le Salvia miltiorrhiza et la scutellaire chinoise.
L’Ashwagandha (ginseng indien), la réglisse et le cordyceps affectent la modulation normale de la fonction immunitaire.
Le Salvia miltiorrhiza, le cordyceps et le Bidens pilosa sont principalement responsables de la protection des tissus et des organes.
Les herbes et suppléments décrits ci-dessus peuvent être trouvés dans la boutique en ligne Lymeherbs (www.lymeherbs.fr).
Les risques de ne pas traiter la chlamydia
Si elle n’est pas traitée, l’infection à Chlamydia peut causer des dommages graves et irréversibles aux organismes. Cela peut entraîner des complications telles que la stérilité chez les femmes comme chez les hommes, ainsi qu’une augmentation du risque de grossesse extra-utérine. Effectivement, si l’infection se propage à travers le tractus reproductif féminin, elle peut endommager les trompes de Fallope et réduire leur capacité à transporter les ovocytes vers l’utérus. Chez les hommes, une infection non traitée peut aussi affecter la production de sperme et provoquer une inflammation des testicules.
Il faut noter que la chlamydia ne présente souvent aucun symptôme visible au début de son développement. Les patients peuvent donc être infectés pendant une période prolongée sans même s’en rendre compte. Si vous êtes sexuellement actif et que vous avez été exposé à un partenaire potentiellement infecté par Chlamydia ou toute autre MST (maladie sexuellement transmissible), il faut souligner que la prévention reste le meilleur moyen de lutter contre la propagation des MST. L’utilisation régulière d’un préservatif lors des rapports sexuels peut réduire considérablement les risques d’infection par chlamydia et autres maladies sexuellement transmissibles. Il est aussi recommandé de se faire dépister régulièrement si vous avez plusieurs partenaires ou êtes à risque élevé.
Les précautions à prendre pour éviter la réinfection
Après avoir été traitée avec succès pour une infection à chlamydia, il faut prendre certaines précautions pour éviter la réinfection. C’est parce que le risque d’être infecté par cette bactérie demeure élevé même après un traitement réussi. Les experts recommandent donc aux personnes guéries de suivre les conseils suivants afin de minimiser leur risque de réinfection.
En premier lieu, il faut avoir des rapports sexuels protégés en utilisant systématiquement un préservatif pendant l’activité sexuelle. Effectivement, comme nous l’avons vu précédemment, la transmission du virus se fait principalement par contact vaginal ou anal non protégé et ce, indépendamment du sexe des partenaires impliqués.
Il faut s’informer sur le statut sérologique (maladies transmissibles) de son partenaire avant tout rapport sexuel non protégé. Le dépistage régulier est aussi crucial pour garantir une vie sexuelle sûre et responsable.
Si votre partenaire a été infecté par Chlamydia dans le passé immédiat ou lointain, vous devez impérativement vous faire dépister avant toute relation intime sans protection car cela augmente considérablement le risque de transmission.
N’oubliez pas qu’une bonne hygiène corporelle contribue aussi à limiter les risques d’infections bactériennes en général. Il faut changer régulièrement de sous-vêtements, etc.
La prévention est essentielle pour limiter les risques de contamination et de réinfection à Chlamydia. La responsabilité individuelle demeure le meilleur rempart contre cette MST qui peut avoir des conséquences graves sur la santé reproductive aussi bien chez l’homme que chez la femme.